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484 pages, Paperback
Published December 15, 2023
FOTC c’est l’histoire de Thiago, grand pilote de Formule 1 dont la réputation est entachée par le fait qu’il passe son temps à faire des soirées et coucher avec des meufs à droite à gauche et il doit absolument se rattraper pour que son écurie prolonge son contrat. Il rencontre Kamari de façon très random et pour absolument aucune raison décide qu’ils doivent faire comme s’ils étaient en couple pour que sa réputation soit meilleure. Elle le déteste pour aucune raison dès la première rencontre mais pour une raison inconnue (je n’ai toujours pas compris et j’ai fini le livre) elle accepte.
Je vais commencer par les aspects positifs parce qu’ils sont moins nombreux que le négatif. Tout d’abord, contrairement à ce que je pensais le côté F1 est quand même plutôt recherché, il y a quelques petites erreurs mais dans l’ensemble c’est pas mal. On sent clairement cependant que certaines scènes servent à de l’intro à la F1 parce que vraiment c’est l’équivalent de « explain this to me like i’m 5 », on dirait qu’elles sont tirées de Wikipédia, mais ça je pense que ça vient juste du fait que je n’ai pas besoin des définitions de ces éléments de base.
Franchement, aucun personnage ne rattrape les autres. Les deux personnages principaux sont absolument insupportables. Ils sont juste absolument RUDE tout le temps. Ils passent + de 50% du livre à s’engueuler, à s’insulter et à se détester dès qu’ils ouvrent la bouche ???? « Do you ever shut up ? » 6 FOIS � « arsehole » 12 FOIS ?????
Kamari est tellement désagréable. Pendant tout le roman, elle ne fait qu’être méchante et négative, elle n’apporte absolument rien. Elle a un café dans Londres et elle est décrite comme une « strong business owner » mais au final on ne voit rien de ça, c’est vraiment juste en mode « not like other girls » plus qu’autre chose. En plus ça fait aucun sens on voit qu’elle galère à faire ses comptes, elle ne peut pas embaucher quelqu’un pour faire son administratif, elle sort des phrases comme ça « “I’m just a simple girl who can’t afford an expensive bag unless she works hard for it. I’m just a girl who owns a small business, who could never buy you a Patek for your birthday. » En revanche elle arrive sans soucis à acheter un local dans Kensington (top 5 quartier les plus chers de Londres, je rappelle) pour ouvrir un nouveau café ????? Oui oui, ok. Ce n’est pas une bonne amie, elle n’arrête pas de râler sur ses potes, elle pense que du mal d’elles h24. Sa meilleure amie est influenceuse en F1, elle est passionnée par ça mais Kamari elle connaît absolument pas le nom du plus grand pilote de F1 de la décennie non non, elle aime les livres et pas le sport, pas les voitures vroom vroom. (Je tiens à dire que je ne suis pas influenceuse F1 et pourtant tous mes potes savent qui est Charles Leclerc parce que j’en parle tout le temps et iels ÉCOUTENT en fait, cause they CARE). Bref.
Sa backstory avec ses parents est littéralement expliquée en 3 lignes, ça donne une bonne excuse à Thiago d’être gentil avec elle, c’est TOUT et l’histoire avec son ex n’existe que pour justifier le fait qu’elle soit chiante, et qu’elle a « des murs autour du cœur » vous comprenez…�
Maintenant faut qu’on parle 2 secondes de Kienan, le frère de Kamari. Sa sœur sort avec son meilleur ami, qui la trompe et lui brise le cœur, non seulement il RESTE MEILLEUR AMI AVEC LE MEC mais en plus il juge le nouveau mec de sa sœur avec lui ????? La médaille du pire frère est pour lui sans hésitation.
Déjà, je tiens à apprendre à Kanitha P qu’il y a d’autres moyens de rencontrer quelqu’un que de lui foncer dedans, non parce que Kamari rencontre deux personnages en deux chapitres juste en leur fonçant dedans, je sais pas, lève les yeux, regarde devant toi, fait un effort. Bon, maintenant que ça c’est dit, passons.
Je ne suis pas fan des enemies to lovers de base, ce n’est pas trop mon truc mais je dois avouer que quand la tension est bien écrite pourquoi pas. Là, non seulement il y avait très peu de tension mais en plus de ça elle n’était pas bien écrite. J’ai évoqué plus tôt le fait que les personnages principaux passaient leur temps à s’insulter et ça depuis les toutes premières pages, la toute première rencontre, pour visiblement aucune raison. On apprend plus tard qu’ils s’insultent parce qu’ils sont tous les deux attirés l’un par l’autre et que comme des enfants de 5 ans et demi, ne savent pas comment attirer l’attention de l’autre autrement. Super mature, on adore.
Au niveau du plot il y a plusieurs choses qui pour moi ne font pas de sens. D’abord, Kamari accepte de fake date Thiago pour absolument aucune raison qui tient la route. Elle avance l’idée que c’est pour montrer à son ex qu’elle a move on, qu’elle peut faire mieux et juste garder la tête haute à l’anniversaire de son frère quand elle se retrouve face à ce fameux ex (c’est même sa seule requête, qu’il l’accompagne à l’anniversaire de son frère). Sauf que, Thiago et Kamari ils ne sont pas assez intelligents pour vérifier que l’anniversaire de son frère ce n’est pas un week-end de Grand Prix, donc elle finit par quand même s’y retrouver seule et se faire insulter de tous les noms par son ex. Génial votre plan, infaillible vraiment. Ensuite, pour un livre de 500 pages, il ne se passe pas grand-chose au final. Elle l’accompagne à des courses, ils s’insultent, ils couchent ensemble quand même, elle fait genre qu’elle ne l’aime pas, il lui récite des poèmes, voilà en BOUCLE. Ah non, pardon vers la fin, il crash évidemment, pour qu’elle se rende compte qu’elle l’aime au moment où il a failli mourir, pas pendant les 500 pages d’avant. Ils répètent tellement la même chose que quand j’ai relu mes notes et chercher des mots pour faire cette review j’avais l’impression que ma liseuse me donnait les mêmes moments en boucle alors que non, non, c’étaient bien des moments « différents ».
D’abord le champ lexical utilisé pour Kamari me donnait envie de hurler, c’était vraiment le gens lexical de la proie, de la petite « chose ». Utilisation plusieurs fois de « petite » pour la décrire, « she is so immobile, helpless », « he’d ruin her all the same ».
Ensuite, parfois ses phrases étaient super bancales : « Saturday was the most anticipated day of the weekend - after sunday of course » Je comprends ce qu’elle veut dire, mais on a juste l’impression qu’il n’y a pas eu de travail d’édition du tout.
J’ai rigolé sur mon discord en envoyant une citation de Taylor Swift mais c’est pire que ce que je pensais au début. Je vous mets une petite liste non exhaustive des phrases qu’elle a inséré comme venant de ses personnages mais qui sont en réalité des paroles de chansons de Taylor :
- « it wasn’t easy to tell my sixteen-year-old self ‘you’re on your own kid� »
- « And everything you lose is just a step you take »
- « you can draw stars around her scars »
- « a nightmare dressed like a daydream »
- « My Nana would always tell me this if you never bleed, you’re never going to grow »
- « big reputation, big reputation. oh, you and me we got big reputations »
- « you’ve got to bleed in order to grow »
- « Your string of light is still bright to me »
- « Forever is the sweetest con »
- « This love isn’t for show, Thiago. I don’t want it to be—not anymore. You know I’d die for you in secret. »
- « There was a single thread of gold tying her to him and she never wanted it to break »
Bref, en vrai j’ai encore des petites choses à dire, mais j’ai déjà 4 pages word donc je pense que ça n’a plus tellement d’importance au final. Ne perdez pas votre temps, je ne comprends pas pourquoi c’est hyped à ce point-là partout sur les comptes bookstagram/F1.