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Comment jouir de la lecture ?
Pourquoi se contenter de lire pour le plaisir, quand on pourrait vraiment jouir de ses lectures ? Apprendre à nommer ses plaisirs, à les reconnaitre, à les trouver, à les analyser et à en chercher d’autres, tel est le but de ce joyeux manifeste pour des jouissances de lecture toujours renouvelées.
Un texte engagé dans lequel Clémentine Beauvais fait de l’éducation au plaisir de lire un véritable enjeu de société.
CLÉMENTINE BEAUVAIS est autrice, traductrice et enseignante-chercheuse. Elle a écrit, entre autres, Les Petites Reines, Songe à la douceur et l’essai sur la littérature jeunesse Écrire comme une abeille. Elle est également la marraine des Petits Champions de la Lecture et chronique ses lectures sur @clementinebleue
Un texte engagé dans lequel Clémentine Beauvais fait de l’éducation au plaisir de lire un véritable enjeu de société.
CLÉMENTINE BEAUVAIS est autrice, traductrice et enseignante-chercheuse. Elle a écrit, entre autres, Les Petites Reines, Songe à la douceur et l’essai sur la littérature jeunesse Écrire comme une abeille. Elle est également la marraine des Petits Champions de la Lecture et chronique ses lectures sur @clementinebleue
- GenresNonfictionFrance
32 pages, Paperback
First published January 5, 2024
2 people are currently reading
131 people want to read
About the author
Clémentine Beauvais
100books298followersI was born in Paris in 1989 and though I started to read children’s books pretty early, I somehow never stopped. As a result, I’ve become a writer, reader and student of children’s literature. I’ve now been living and studying in Cambridge (UK) for seven years and have become a doctor. Well, not the type that saves people’s lives. The type that scribbles ‘PhD� after their name and rambles on about beauty, truth and the value of (all) literature. Worth striving for, I think! More about my academic work here.
The other thing I do is write books � children’s books, surprisingly enough. In fact, it’s not ‘the other thing�. It’s the first thing I ever did, really � long before I heard that you could actually analyse books for a living, I wanted to write books for a living. So I started writing, and ultimately getting published � in French first, and now in English as well. My first series of children’s books in English, led by self-made superheroine Sesame Seade, is being published in 2013 by Hodder Children’s Books!
I am represented by Kirsty McLachlan of David Godwin Associates.
‘How’s your name pronounced???!!!!!�
Clementeen Bovay.
But that’s not even all there is to it. My full name is Clémentine Morgane Mélusine Hécate Beauvais.
As Sesame Seade would have it: ‘Seriously! Parents!�
- from her website
The other thing I do is write books � children’s books, surprisingly enough. In fact, it’s not ‘the other thing�. It’s the first thing I ever did, really � long before I heard that you could actually analyse books for a living, I wanted to write books for a living. So I started writing, and ultimately getting published � in French first, and now in English as well. My first series of children’s books in English, led by self-made superheroine Sesame Seade, is being published in 2013 by Hodder Children’s Books!
I am represented by Kirsty McLachlan of David Godwin Associates.
‘How’s your name pronounced???!!!!!�
Clementeen Bovay.
But that’s not even all there is to it. My full name is Clémentine Morgane Mélusine Hécate Beauvais.
As Sesame Seade would have it: ‘Seriously! Parents!�
- from her website
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 36 reviews
March 3, 2024
Une intelligente piqûre de rappel qui aide à rencontrer son plaisir de lecture et le partager. J’en aurais bien repris une part !
Read
February 24, 2024Chouette plaidoyer pour la lecture réflexive, analytique, tournée vers l’Autre.
March 21, 2024
Super intéressant pour la prof en moi!
February 28, 2024
Sortons de nos plaisirs solitaires et jouissons collectivement de nos lectures.
March 2, 2024
Très court mais super intéressant ! Évidemment selon où nous en sommes dans notre réflexion et rapport à la lecture cela n’aura pas forcément le même impact, mais j’avais envie d’avoir l’autrice en face de moi pour en parler avec elle ! Une petite collection super chouette que je vais continuer à découvrir !
March 15, 2025
Excellente lecture ! Courte, mais qui amène à réfléchir et qui, je le pense, vaudra bien une relecture tôt ou tard.
Clémentine Beauvais y parle, entre autres, de la différence entre les "bons" livres et les "mauvais" livres selon leurs louangeurs/détracteurs respectifs, de l'industrie du livre, du plaisir de lecture.
En fin de ce mini-livre, on trouve les références littéraires abordées qui donnent envie de poursuivre la réflexion.
Je n'ai lu que deux livres de cette collection Alt chez La Martinière Jeunesse jusqu'ici, mais je la trouve intelligente et bien faite.
Clémentine Beauvais y parle, entre autres, de la différence entre les "bons" livres et les "mauvais" livres selon leurs louangeurs/détracteurs respectifs, de l'industrie du livre, du plaisir de lecture.
En fin de ce mini-livre, on trouve les références littéraires abordées qui donnent envie de poursuivre la réflexion.
Je n'ai lu que deux livres de cette collection Alt chez La Martinière Jeunesse jusqu'ici, mais je la trouve intelligente et bien faite.
January 5, 2024
Un texte jouissif !
Surtout un apport réflexif sur la littérature contemporaine, son industrie, ses reconstruits. Un texte qui nous force à l'introspection et qui nous encourage à la remise en question et à l'ouverture.
Un livre qui donne envie de redonner une chance à certains livres et de peut-être lâcher un peu d'autres pour se forcer à découvrir de nouveaux plaisirs de lecture.
Une lecture/écriture spontanée qui donne l'impression d'un échange avec l'auteure et en même temps avec soi-même.
Surtout un apport réflexif sur la littérature contemporaine, son industrie, ses reconstruits. Un texte qui nous force à l'introspection et qui nous encourage à la remise en question et à l'ouverture.
Un livre qui donne envie de redonner une chance à certains livres et de peut-être lâcher un peu d'autres pour se forcer à découvrir de nouveaux plaisirs de lecture.
Une lecture/écriture spontanée qui donne l'impression d'un échange avec l'auteure et en même temps avec soi-même.
October 13, 2024
Excellente lecture, qui amène à réfléchir. Je pense que j’aurais besoin de l’annoter et de le relire pour vraiment mieux comprendre toutes les réflexions et les absorber.
November 8, 2024
J’ai peur d’écrire une critique parce que je crains qu’elle ne révèle trop la construction de mes plaisirs� Enfin, il faut bien que je me lance !
Tout le monde devrait lire ce petit essai !
Je vais d’abord commencer par un point de vue critique de la collection, que je découvre avec ce titre.
Je la trouve très pertinente en ce qu’elle est accessible au plus grand nombre par son format court et, ici, la décomplexion ironique de Clémentine Beauvais. En quelques minutes, on peut réfléchir à un sujet de société, questionner notre sens critique et ouvrir notre esprit, sans s’embêter avec l’épaisseur physique et intellectuelle propre aux essais. C’est comme une bouffée d’air frais, qui donne encore plus envie de lire et d’apprendre !
J’ai également savouré le format «tract» avec son papier journal, comme si on lisait une tribune engagée dans la presse. Enfin, l’utilisation de différents corps et couleurs de textes crée chez moi des impressions visuelles que j’apprécie, parce qu’elles rendent ma lecture vivante et guident ma compréhension.
Le sujet, maintenant. Clémentine Beauvais questionne une pratique que nous n’avons presque jamais remise en question depuis son usage séculaire. En corrélant le plaisir de la lecture au sexe avec astuce et humour, elle engage une réflexion avant-gardiste mais nécessaire, et qui correspond bien aux luttes sociales et courants de pensées actuels. L’acceptation de différents plaisirs non conventionnels, la déconstruction des hiérarchies, la recherche d’identité dans les sensations, oui� Mais comment l’appliquer dans la lecture ?
J’ai été étonnée de la prise de recul que m’a fait prendre l’autrice. On comprend que le monde des livres lui-même répond aujourd’hui à des logiques capitalistes et matérialistes, au besoin de consommer toujours plus vite et en grand nombre, d’accéder à un plaisir instantané comme à la moelle d’un os. En faisant défiler les pages, des exemples et des références d’auteurs me sont venus : Roland Barthes et le rapport à la lecture, les réseaux sociaux qui vénèrent la cancel culture, Pierre Bourdieu et sa culture légitime� J’ai senti cette élévation propre au lecteur qui comprend ce dont on lui parle et qui se trouve grandi par ce qu’il ne connaissait pas.
En bref, un court texte stimulant qui vous rappellera pourquoi vous êtes lecteur, mais vous aidera à en devenir un meilleur (pour vous-même !) À voir si j’arrive à mettre en pratique les conseils de Clémentine Beauvais ; le sujet aurait sûrement mérité un livre entier !
Tout le monde devrait lire ce petit essai !
Je vais d’abord commencer par un point de vue critique de la collection, que je découvre avec ce titre.
Je la trouve très pertinente en ce qu’elle est accessible au plus grand nombre par son format court et, ici, la décomplexion ironique de Clémentine Beauvais. En quelques minutes, on peut réfléchir à un sujet de société, questionner notre sens critique et ouvrir notre esprit, sans s’embêter avec l’épaisseur physique et intellectuelle propre aux essais. C’est comme une bouffée d’air frais, qui donne encore plus envie de lire et d’apprendre !
J’ai également savouré le format «tract» avec son papier journal, comme si on lisait une tribune engagée dans la presse. Enfin, l’utilisation de différents corps et couleurs de textes crée chez moi des impressions visuelles que j’apprécie, parce qu’elles rendent ma lecture vivante et guident ma compréhension.
Le sujet, maintenant. Clémentine Beauvais questionne une pratique que nous n’avons presque jamais remise en question depuis son usage séculaire. En corrélant le plaisir de la lecture au sexe avec astuce et humour, elle engage une réflexion avant-gardiste mais nécessaire, et qui correspond bien aux luttes sociales et courants de pensées actuels. L’acceptation de différents plaisirs non conventionnels, la déconstruction des hiérarchies, la recherche d’identité dans les sensations, oui� Mais comment l’appliquer dans la lecture ?
J’ai été étonnée de la prise de recul que m’a fait prendre l’autrice. On comprend que le monde des livres lui-même répond aujourd’hui à des logiques capitalistes et matérialistes, au besoin de consommer toujours plus vite et en grand nombre, d’accéder à un plaisir instantané comme à la moelle d’un os. En faisant défiler les pages, des exemples et des références d’auteurs me sont venus : Roland Barthes et le rapport à la lecture, les réseaux sociaux qui vénèrent la cancel culture, Pierre Bourdieu et sa culture légitime� J’ai senti cette élévation propre au lecteur qui comprend ce dont on lui parle et qui se trouve grandi par ce qu’il ne connaissait pas.
En bref, un court texte stimulant qui vous rappellera pourquoi vous êtes lecteur, mais vous aidera à en devenir un meilleur (pour vous-même !) À voir si j’arrive à mettre en pratique les conseils de Clémentine Beauvais ; le sujet aurait sûrement mérité un livre entier !
April 25, 2024
Matériel de réflexion intéressant, qui pousse le lecteur à explorer et ressentir ses plaisirs de lecture.
Le tout aurait sans doute pu être un peu plus abouti, beaucoup (trop ?) de thèmes sont abordés sur (trop ?) peu de pages. J'aurais aussi aimé que l'autrice joue un peu plus avec le parallèle plaisir sexualité / plaisir littéraire qu'elle établit en début de texte, et qui est somme toute rigolo et bien pensé.
Mais l'objectif reste atteint, on apprend à mieux connaître ce qu'on aime, ce qu'on aime moins et on repart avec l'envie d'essayer plein de nouvelles choses :)
Le tout aurait sans doute pu être un peu plus abouti, beaucoup (trop ?) de thèmes sont abordés sur (trop ?) peu de pages. J'aurais aussi aimé que l'autrice joue un peu plus avec le parallèle plaisir sexualité / plaisir littéraire qu'elle établit en début de texte, et qui est somme toute rigolo et bien pensé.
Mais l'objectif reste atteint, on apprend à mieux connaître ce qu'on aime, ce qu'on aime moins et on repart avec l'envie d'essayer plein de nouvelles choses :)
January 20, 2024
C’était brillant, génial et passionnant comme toujours avec Clémentine Beauvais.
Un peu trop universitaire a mon sens pour parler réellement au public visé par cette collection
Un peu trop universitaire a mon sens pour parler réellement au public visé par cette collection
October 11, 2024
Réflexion intéressante notamment pour les enseignants et les chroniqueurs littéraires 🙋🏻♀�
December 21, 2024
La partie sur la critique politique du plaisir de lire c’est vraiment hyper intéressant
May 6, 2024
Je trouve ce tout petit livre très bizarre.
J’aime beaucoup l’idée de voyager vers les livres qui nous résistent - la littérature m’a toujours séduite parce qu’elle est changeante et bizarroïde. J’aime ses aspérités, je trouve ça cool quand un livre m’agace ou m’ennuie. Je suis donc, paradoxalement, plutôt contente de froncer les sourcils en écrivant ce bilan rapide.
Mais ce qui me chiffonne ici c’est que malgré une approche se voulant libertaire et radicale, j’aperçois quand même une binarité bien embêtante au milieu du propos - et du coup, je m’interroge.
Si le but, c’est de cultiver la jouissance de lire, est-ce vraiment utile de ranger les discours communs dans les cases bien pratiques - car exigües et caricaturales - de «lecture réac» et «lecture irréfléchie» ? Pourquoi cet agacement quasi-militant envers ceux qui aiment surtout les vieux livres ?
J’entends bien qu’il y a quelque chose d’insupportable dans l’élitisme littéraire - mais faire un procès mesquin de pédantisme aux amoureux de la littérature des siècles passés me paraît tellement inutile et bête. Surtout lorsque cette attaque en règle se conjugue avec une condescendante à peine masquée vis-à-vis des lecteurs de «séries» - qui seraient, eux, coupables de remplir les poches à l’industrie capitaliste.
En gros, tout le monde est con.
J’entends bien qu’il est difficile de proposer un essai littéraire dans un format aussi réduit - mais je ne pense pas que la solution soit d’adapter l’attitude péremptoire et facile du persiflage.
C’est quand même un peu bête d’écrire un plaidoyer pour le plaisir de lire qui ressemble plus à un portrait à charge des différents types de lecteurs. C’est facile de descendre tout le monde - c’est bien plus difficile de proposer quelque chose qui rassemble.
Sous couvert de créer des ponts, ce petit ouvrage puant laisse beaucoup de gens à l’eau - et semble surtout encenser son autrice et ses références.
Surprise.
J’aime beaucoup l’idée de voyager vers les livres qui nous résistent - la littérature m’a toujours séduite parce qu’elle est changeante et bizarroïde. J’aime ses aspérités, je trouve ça cool quand un livre m’agace ou m’ennuie. Je suis donc, paradoxalement, plutôt contente de froncer les sourcils en écrivant ce bilan rapide.
Mais ce qui me chiffonne ici c’est que malgré une approche se voulant libertaire et radicale, j’aperçois quand même une binarité bien embêtante au milieu du propos - et du coup, je m’interroge.
Si le but, c’est de cultiver la jouissance de lire, est-ce vraiment utile de ranger les discours communs dans les cases bien pratiques - car exigües et caricaturales - de «lecture réac» et «lecture irréfléchie» ? Pourquoi cet agacement quasi-militant envers ceux qui aiment surtout les vieux livres ?
J’entends bien qu’il y a quelque chose d’insupportable dans l’élitisme littéraire - mais faire un procès mesquin de pédantisme aux amoureux de la littérature des siècles passés me paraît tellement inutile et bête. Surtout lorsque cette attaque en règle se conjugue avec une condescendante à peine masquée vis-à-vis des lecteurs de «séries» - qui seraient, eux, coupables de remplir les poches à l’industrie capitaliste.
En gros, tout le monde est con.
J’entends bien qu’il est difficile de proposer un essai littéraire dans un format aussi réduit - mais je ne pense pas que la solution soit d’adapter l’attitude péremptoire et facile du persiflage.
C’est quand même un peu bête d’écrire un plaidoyer pour le plaisir de lire qui ressemble plus à un portrait à charge des différents types de lecteurs. C’est facile de descendre tout le monde - c’est bien plus difficile de proposer quelque chose qui rassemble.
Sous couvert de créer des ponts, ce petit ouvrage puant laisse beaucoup de gens à l’eau - et semble surtout encenser son autrice et ses références.
Surprise.
January 7, 2024
«Comment jouir de la lecture», un titre attrayant, qui donne envie de s’y plonger (corps 🫦et âme 🧠), un petit livre d’une trentaine de pages qui se lit partout, n’importe où et qui ne prend pas de place.
Ce petit essai est à mettre entre toutes les mains, surtout celles de personnes qui ne jurent que par un genre ou un style particulier.
Combien de fois ne me suis-je pas sentie «à la hauteur» pour ne pas avoir lu certains «classiques» de la littérature française ?
En attendant, ils ne me tentaient pas à l’époque et ne me tentent toujours pas. Est-ce une tare ? Peut-être m’y mettrai-je un jour� ou pas !
Comme le dit si bien Clémentine Beauvais :
«Apprendre à jouir de la lecture ne veut pas dire apprendre à aimer uniquement les classiques et la poésie expérimentale et à délaisser la littérature de genre.»
«Apprendre à jouir de la lecture n’a rien à voir avec s’initier à une culture dominante. Bien au contraire. C’est devenir, par la jouissance, capable de s’en libérer.»
Bref après avoir lu cet essai, je sais que je prends du plaisir à lire des livres «chatouillis intertextuel» (qui nous renvoie à un autre texte au détour d’une phrase), que je suis capable de faire des «orgies de relectures» avec des livres-doudous et depuis peu, je partage le bonheur de la lecture à voix haute avec les élèves qui passent dans ma BCD et quel plaisir de voir cette étincelle dans leurs yeux !
Grâce a cet essai, je vais pouvoir ajouter quelques livres de Pierre Bayard dans ma PAL : il paraît qu’il rouvre les grandes enquêtes de la littérature (Agatha Christie, Sir Arthur Conan Doyle�) car que les textes nous manipulent�
Merci Clémentine Beauvais pour cet essai criant de vérité, à faire passer entre toutes les mains.
Ce petit essai est à mettre entre toutes les mains, surtout celles de personnes qui ne jurent que par un genre ou un style particulier.
Combien de fois ne me suis-je pas sentie «à la hauteur» pour ne pas avoir lu certains «classiques» de la littérature française ?
En attendant, ils ne me tentaient pas à l’époque et ne me tentent toujours pas. Est-ce une tare ? Peut-être m’y mettrai-je un jour� ou pas !
Comme le dit si bien Clémentine Beauvais :
«Apprendre à jouir de la lecture ne veut pas dire apprendre à aimer uniquement les classiques et la poésie expérimentale et à délaisser la littérature de genre.»
«Apprendre à jouir de la lecture n’a rien à voir avec s’initier à une culture dominante. Bien au contraire. C’est devenir, par la jouissance, capable de s’en libérer.»
Bref après avoir lu cet essai, je sais que je prends du plaisir à lire des livres «chatouillis intertextuel» (qui nous renvoie à un autre texte au détour d’une phrase), que je suis capable de faire des «orgies de relectures» avec des livres-doudous et depuis peu, je partage le bonheur de la lecture à voix haute avec les élèves qui passent dans ma BCD et quel plaisir de voir cette étincelle dans leurs yeux !
Grâce a cet essai, je vais pouvoir ajouter quelques livres de Pierre Bayard dans ma PAL : il paraît qu’il rouvre les grandes enquêtes de la littérature (Agatha Christie, Sir Arthur Conan Doyle�) car que les textes nous manipulent�
Merci Clémentine Beauvais pour cet essai criant de vérité, à faire passer entre toutes les mains.
June 10, 2024
Je n'avais jamais lu Clémentine Beauvais et ça a été intéressant de la découvrir dans ce court essai.
Je dois avouer que je n'ai pas été fan de l'introduction orientée sexe (même si je pouvais m'y attendre au vu du titre) qui n'est pas assez tenue dans la suite pour être cohérent (à mes yeux).
Cependant, le matériel de réflexion est intéressant.
Ce livre cherche à nous apprendre à aimer la lecture, à comprendre et enrichir notre ressenti et découvrir ce qu'on l'on aime, ce que la lecture et les mots suscitent en nous, se concentrer sur ce qu'on ressent par rapport au texte et pas seulement analyser le texte (Clémentine Beauvais y critique l'intellectualisation de la lecture et de l'hégémonie culturelle tirée des élites).
Les goûts et le plaisir que l'on en retire sont politiques (et l'industrie livresque et ses modes ne sont pas liées au hasard). Il est important de prendre du recul, de déconstruire ses idées, de se questionner et de prendre en compte ce qu'implique le plaisir prit dans nos lectures.
On en ressort avec l'envie de découvrir de nouvelles choses, des genres qui peuvent nous rebuter, grâce aux autres.
Je garde mon idée toute faite concernant la traduction ~ On ne m'enlèvera pas la certitude qu'une bonne traduction ne devrait pas se ressentir pas à la lecture.
Je dois avouer que je n'ai pas été fan de l'introduction orientée sexe (même si je pouvais m'y attendre au vu du titre) qui n'est pas assez tenue dans la suite pour être cohérent (à mes yeux).
Cependant, le matériel de réflexion est intéressant.
Ce livre cherche à nous apprendre à aimer la lecture, à comprendre et enrichir notre ressenti et découvrir ce qu'on l'on aime, ce que la lecture et les mots suscitent en nous, se concentrer sur ce qu'on ressent par rapport au texte et pas seulement analyser le texte (Clémentine Beauvais y critique l'intellectualisation de la lecture et de l'hégémonie culturelle tirée des élites).
Les goûts et le plaisir que l'on en retire sont politiques (et l'industrie livresque et ses modes ne sont pas liées au hasard). Il est important de prendre du recul, de déconstruire ses idées, de se questionner et de prendre en compte ce qu'implique le plaisir prit dans nos lectures.
On en ressort avec l'envie de découvrir de nouvelles choses, des genres qui peuvent nous rebuter, grâce aux autres.
Je garde mon idée toute faite concernant la traduction ~ On ne m'enlèvera pas la certitude qu'une bonne traduction ne devrait pas se ressentir pas à la lecture.
March 25, 2024
+1000🌟🌟🌟🌟
Haaa qu'est-ce que j'adore Clémentine. Un petit manifeste qui me redonne confiance en mes capacités de lectrice, qui donne des pistes pour exercer mon métier et qui me fait dire que j'aime ce que je fais même si c'est dur.
Et que la littérature est le grand amour de ma vie. La grande cause de ma vie. Et donc je m'autoproclame "activiste littéraire" hihi (j'adore cette expression, merci à l'autrice)
Cela va être mon petit livre de chevet pendant un moment. Il m'a donné envie de réfléchir à mes pratiques de lecture, à mes plaisirs et mes désirs en terme de littérature. J'ai envie d'analyser, théoriser, discuter lecture. Et envie de lire plein de livres.
Idéal pour vous (re)mettre à la lecture, sortir d'une panne (de lecture) 🤭
Bonne lectures à tous !
(Bonus pour les petits pics lancés à droite, à gauche, dont aux boomers 😈 et à moi aussi en passant. Mais me faire piquer par Clémentine, ça va, j'accepte)
(Oh et... j'ai envie de lire Martin Page maintenant...)
Haaa qu'est-ce que j'adore Clémentine. Un petit manifeste qui me redonne confiance en mes capacités de lectrice, qui donne des pistes pour exercer mon métier et qui me fait dire que j'aime ce que je fais même si c'est dur.
Et que la littérature est le grand amour de ma vie. La grande cause de ma vie. Et donc je m'autoproclame "activiste littéraire" hihi (j'adore cette expression, merci à l'autrice)
Cela va être mon petit livre de chevet pendant un moment. Il m'a donné envie de réfléchir à mes pratiques de lecture, à mes plaisirs et mes désirs en terme de littérature. J'ai envie d'analyser, théoriser, discuter lecture. Et envie de lire plein de livres.
Idéal pour vous (re)mettre à la lecture, sortir d'une panne (de lecture) 🤭
Bonne lectures à tous !
(Bonus pour les petits pics lancés à droite, à gauche, dont aux boomers 😈 et à moi aussi en passant. Mais me faire piquer par Clémentine, ça va, j'accepte)
(Oh et... j'ai envie de lire Martin Page maintenant...)
May 6, 2024
Lire la critique complète :
Oh que le travail de critique ressemble ici à un drôle d’exercice d’équilibriste. Un équilibriste un peu masochiste, par ailleurs, puisque je suis ressortie de cette lecture en ayant l’impression de ne pas savoir comment parler des livres. Ou du moins, de ne pas me questionner assez sur leur contenu et sur les impressions qu’ils créent chez moi, de ne pas analyser assez mes plaisirs et de rester généralement sur des phrases bateaux, quand je vous parle de ces romans qui m’ont empêchée de dormir ou encore de ceux que j’ai dévorés� sans arriver à expliquer pourquoi. Comment.
Oh que le travail de critique ressemble ici à un drôle d’exercice d’équilibriste. Un équilibriste un peu masochiste, par ailleurs, puisque je suis ressortie de cette lecture en ayant l’impression de ne pas savoir comment parler des livres. Ou du moins, de ne pas me questionner assez sur leur contenu et sur les impressions qu’ils créent chez moi, de ne pas analyser assez mes plaisirs et de rester généralement sur des phrases bateaux, quand je vous parle de ces romans qui m’ont empêchée de dormir ou encore de ceux que j’ai dévorés� sans arriver à expliquer pourquoi. Comment.
Read
June 25, 2024Je trouve Clémentine Beauvais toujours intéressante et ce n'est pas ce texte qui me fera changer d'avis ! Je ne peux pas dire que j'y ai appris grand chose puisque les thèmes principaux du livre ont traversé mes études mais j'ai tout de même adoré cette lecture.
Je regrette que l'essai ne soit pas plus long et fourni mais c'est précisément la volonté de la collection ALT dans laquelle il s'inscrit puisqu'elle veut proposer des textes accessibles à destination des ados et jeunes adultes. Alors, si vous n'avez pas l'habitude de lire des essais et que vous vous sentez intimidés par eux, vous pouvez foncer lire ce texte !
Je regrette que l'essai ne soit pas plus long et fourni mais c'est précisément la volonté de la collection ALT dans laquelle il s'inscrit puisqu'elle veut proposer des textes accessibles à destination des ados et jeunes adultes. Alors, si vous n'avez pas l'habitude de lire des essais et que vous vous sentez intimidés par eux, vous pouvez foncer lire ce texte !
February 28, 2024
Je pense que le propos est interessant, mais je ne l’ai pas trouver abouti et j’ai eu du mal à saisir l’image et les constructions autour des «plaisirs de la lecture».
Je comprends qu’il y en a plusieurs et plusieurs choses qui nous touchent, mais la répétition m’a perdue à plusieurs reprises et j’ai eu du mal a saisir concrètement tout ce que voulais dire l’autrice, malheureusement.
J’espère que c’était plus simple pour d’autres et qu’en digérant les éléments éclairants qu’elle offre, j’y reviendrai avec davantage de compréhension.
May 10, 2024
Considérant que c'est une collection visée pour les ados, j'ai trouvé le livre très difficile à lire. Il faudrait qu'il y ait plus de définitions et d'exemples en lien avec les nombreux concepts qui sont nommés rapidement. Cependant, c'est une lecture intéressante à lire à plusieurs afin justement de discuter de ces plaisirs de lire et de bousculer nos a prioris.
August 5, 2024
franchement intéressant ! j'ai trouvé très parlant le parallèle fait entre l'apprentissage nécessaire pour apprécier le sexe et celui nécessaire pour apprécier la lecture, et surtout la notion de découverte et de test qu'ils impliquent.
très pertinent également de souligner les limites de la lecture "réac" et de la lecture "plaisir", qui répondent de toute façon soit à une élite culturelle soit à une industrie culturelle (qui, à mon sens, se retrouvent toutes les 2 dans la même catégorie de la population (les hommes cis blancs riches hétéros))
dommage cependant de ne pas plus se concentrer sur les raisons de l'absence réelle de choix en ce qui concerne les lectures plaisir (BOURDIEU ET LE DETERMINISME PITIE)
très pertinent également de souligner les limites de la lecture "réac" et de la lecture "plaisir", qui répondent de toute façon soit à une élite culturelle soit à une industrie culturelle (qui, à mon sens, se retrouvent toutes les 2 dans la même catégorie de la population (les hommes cis blancs riches hétéros))
dommage cependant de ne pas plus se concentrer sur les raisons de l'absence réelle de choix en ce qui concerne les lectures plaisir (BOURDIEU ET LE DETERMINISME PITIE)
January 10, 2024
Un petit essai/ plaidoyer libérateur pour tous les âges qui nous offre la possibilité de réfléchir à notre rapport à la littérature de tous horizons (culture populaire ou élitiste). Petit texte piquant jubilatoire
January 25, 2024
J'adore Clémentine Beauvais mais là ça commence vraiment à devenir lourd cette non remise en question de JK Rowling. Elle passe si près de l'enjeu à la fin de ce mini-essai en plus, c'en est vraiment rageant.
January 26, 2024
Un petit manifeste intéressant, mais un peu court (je comprends bien que c'est dû au format mais j'aurais aimé une réflexion plus approfondie sur certains points). Par contre, je trouve que la voix de l'actrice, sarcastique, dessert le propos.
March 10, 2024
c’était super intéressant et je pense que j’avais besoin de le lire parce que ça interroge beaucoup d’idées reçues que l’on peut avoir. et une bibliographie très intéressante dans laquelle je vais devoir me plonger
January 7, 2024
Merveilleux essai qui amène à se poser des questions insoupçonnées et passionnantes sur nos rapport à la lecture ! L'écriture de Clémentine Beauvais est toujours aussi drôle, agréable et précise.
January 21, 2024
Essai grisant et très intéressant sur le plaisir textuel.
January 30, 2024
Une très bonne petite série qui balaie les idées reçues et ouvre des portes. J’avoue que je ne m’étais pas posé toutes ces questions que pose la GOAT de la littérature contemporaine française.
February 27, 2024
Pas abouti (format trop court, peut-être ?).
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